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Joyeux anniversaire Bébé !

Et joyeux anniversaire Maman ! Mais oui, l’anniversaire de votre bébé, c’est forcément un peu le vôtre.

Maman d’un bébé d’un an, quelle fierté !

Le point sur votre bébé !

À un an, votre bébé est déjà presque un grand. Il est bientôt capable de marcher seul, si ce n’est pas déjà le cas !
Il arrive désormais à se dresser sur ses jambes et peut-être même à esquisser quelques pas en se tenant aux meubles ou à la main d’un adulte. La station verticale lui plaît beaucoup, et il s’entraîne dur pour acquérir stabilité et mobilité sur ses deux jambes.

Votre bébé comprend de plus en plus de choses.
Son langage commence à s’étoffer : au milieu d’un joyeux babillage, il arrive à prononcer quelques mots. Il associe des gestes à certains mots : il dit non avec la tête, au revoir avec la main.
Il sait montrer les différentes parties de son corps lorsque vous le lui demandez : la tête, le nez, la bouche, le ventre… Et il sait faire le lien entre les mots et les objets, entre les animaux et les bruits qu’ils émettent. Cela l’amuse énormément. N’hésitez donc pas à lui lire des imagiers, et à lui proposer des jeux sonores. Il adore vous imiter et imiter ce qui l’entoure, c’est comme cela qu’il apprend et enrichit
son vocabulaire.

Avec l’évolution de sa motricité, ses jeux sont de plus en plus actifs… et bruyants ! Votre bébé attrape plus finement les objets.
Il adore pousser, jeter, empiler, remplir, vider… et recommencer.
Il aime également chercher ce qui est caché, le « coucou / caché » avec les autres le fait rire aux éclats.

Votre bébé mange désormais un peu de tout, des fruits, des légumes, des protéines, des produits laitiers, mixés ou avec des petits morceaux. Il fait quatre repas par jour et boit quotidiennement environ un demi litre de lait s’il n’est pas allaité.

Son sommeil est régulier, il fait encore une à deux siestes par jour. Veillez à ce qu’il ne se couche pas trop tard le soir, il a encore besoin de beaucoup de sommeil. Pour faciliter son coucher et son endormissement, mettez en place un petit rituel.

Utiliser un mouche-bébé

Pour moucher efficacement le nez de votre bébé, le mieux est d’utiliser un mouche-bébé. En effet, les tout petits ne sont pas encore capables de souffler tout seul par le nez et assez fort pour désencombrer leurs fosses nasales.

Pour cela il existe différents modèles de mouche-bébé :
le mouche-bébé manuel à poire, le mouche-bébé par aspiration buccale, et le mouche-bébé électronique encore appelé aspirateur nasal. Ces trois appareils fonctionnent selon le même principe, ils aspirent les mucosités qui obstruent le nez de votre bébé.

Pour moucher votre bébé, commencez par injecter du sérum physiologique dans ses narines. Placez ensuite délicatement l’embout du mouche-bébé à l’entrée du nez. Prenez garde à ne pas trop l’enfoncer pour ne pas blesser votre enfant, ni irriter
ses muqueuses nasales.

– Si vous utilisez un mouche-bébé manuel, il vous faudra appuyer sur la poire puis relâcher la pression. Cela créera un vide qui aspirera les sécrétions hors du nez de votre bébé.

– Si vous utilisez un mouche-bébé par aspiration buccale, il vous faudra aspirer par le petit tuyau. N’ayez crainte, un filtre empêche les mucosités de votre bébé de remonter jusqu’à votre bouche.

– Enfin, si vous utilisez un mouche-bébé électronique, celui-ci se charge d’aspirer tout seul les sécrétions qui gênent la respiration de votre enfant.

Après chaque utilisation, et afin d’éviter tout risque de contamination, démontez le mouche-bébé et nettoyez-le soigneusement à l’eau tiède et au savon doux. Laissez-le sécher avant de le réutiliser.
Jetez les parties à usage unique et lavez-vous également soigneusement les mains.

L’interview du spécialiste :

Le point sur la varicelle

Nous faisons le point sur cette maladie infantile avec le Docteur Bénédicte Ringuier, pédiatre au CHU d’Angers.

La varicelle est une maladie infectieuse virale très courante chez les enfants, causée par le virus VZV de la famille des herpes virus.

Comment se déclare la maladie ?
Dr Bénédicte Ringuier : La varicelle commence par une poussée de fièvre, suivie d’une éruption cutanée très caractéristique : les vésicules des boutons forment comme de petites gouttes d’eau sur la peau.
La varicelle est très contagieuse par contact direct. Le virus est présent dans le liquide des vésicules et se propage très facilement entre les enfants qui jouent ensemble, et aussi par l’intermédiaire des adultes qui s’occupent de l’enfant malade. En revanche, il n’y a pas de contamination directe par la salive. L’enfant est contagieux pendant une dizaine de jours jusqu’à disparition des boutons.

Quel est son traitement ?
Dr Bénédicte Ringuier : Il n’existe pas de traitement médicamenteux particulier contre la varicelle. Pour lutter contre la fièvre, le médecin prescrira du paracétamol, mais attention, n’utilisez surtout pas d’aspirine ou d’anti-inflammatoires, cela pourrait entraîner des complications graves.

Comment soulager les démangeaisons ?
Dr Bénédicte Ringuier : Il faut éviter au maximum que l’enfant se gratte. Pour cela, l’utilisation d’un sirop antihistaminique est recommandé. Un bain une à deux fois par jour dans une eau tiède agrémentée d’un bouchon de solution antiseptique le soulagera également et empêchera l’infection des boutons.
Le reste du temps, privilégiez le port de vêtements amples afin d’éviter au maximum les frottements du tissu sur la peau. Surveillez bien le siège de votre enfant car les couches favorisent la macération, avec risque de surinfection des boutons. N’hésitez pas à appliquer une lotion asséchante sur les boutons, notamment ceux situés sous la couche, une à deux fois par jour.

Peut-on se protéger de la maladie ?
Dr Bénédicte Ringuier : La varicelle est une maladie bénigne chez l’enfant sain. Elle peut être plus étendue chez les tout petits de moins de 12 mois et plus sévère chez les enfants malades et/ou immunodéprimés. Pour les protéger, il existe un vaccin, non remboursé, largement utilisé aux États Unis. Il est essentiellement destiné aux enfants fragiles et à leurs proches, parents, frères et sœurs. Il est également proposé aux adolescents et aux femmes en âge de procréer n’ayant pas d’antécédents cliniques de varicelle ou un doute sur la contraction de la maladie.

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