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Votre bébé a 17 mois

17 mois, votre bébé est de plus en plus agile et autonome.

Qu’il grandit vite !

Le point sur votre enfant !

Votre bébé ressemble de plus en plus à un petit garçon ou à une petite fille. Ses joues continuent à s’affiner et il est de plus en plus à l’aise dans son corps, ce qui lui donne une démarche plus assurée.
Il trottine même joyeusement et cherche de plus en plus à escalader, ce qui vous occasionne quelques sueurs froides.

Il s’intéresse beaucoup aux véhicules et aux animaux dont il imite les bruits avec bonheur.

Il vous épate également par sa capacité d’apprentissage rapide.
Il aime classer les choses et commence à comprendre le concept des couleurs. Il s’amuse par exemple à organiser les objets par couleurs et réalise des alignements étonnants. Il est toujours dans les jeux d’imitation et vous invite à participer avec lui. Faire semblant de boire son café ou de manger la soupe qu’il vous sert fait partie de son apprentissage et de votre rôle de maman. Et puis c’est tellement amusant pour vous deux !
Ces jeux l’aident à faire la différence entre agir pour de vrai et faire semblant. Vous pouvez par exemple jouer à faire semblant de dormir, cela le fait beaucoup rire.

Au niveau du langage, il progresse par phase et connaît bon nombre de mots qu’il prononce avec plus ou moins de réussite. Il associe de plus en plus de syllabes à la suite et cela forme de drôles de phrases qui ne veulent rien dire pour le moment.

Même si vous le comprenez très bien, il reste pour lui des moments difficiles ou il n’arrive pas à vous faire part correctement de ses envies. Les colères sont toujours de mises dans ces moments-là et il vous faut gérer avec le plus de calme et de patience possible. Courage !

Ce point mensuel concernant l’évolution des enfants proposé par Gifrer est un repère mais ne fait pas règle, chaque enfant  étant différent. De votre côté, n’hésitez pas à faire le point avec le médecin chargé du suivi de votre enfant.

Le brossage des dents

Dès l’apparition des premières dents, vous pouvez les nettoyer avec une compresse humide chaque soir.

A partir de 1 an, vous pouvez commencer à brosser les dents de bébé avec une brosse à dents à petite tête et à poils souples adaptée.
Avant les 2 ans, pas besoin d’utiliser de dentifrice, un lavage à l’eau est suffisant s’il est bien effectué. Brossez les dents une fois par jour le soir.
A partir de 2 ans, passez à deux brossages quotidiens, un brossage le matin et le second brossage le soir.

La bonne technique de brossage

– Installez votre bébé sur vos genoux, sa tête calée au creux de votre coude gauche si vous êtes droitière, inversement si vous êtes gauchère.

– Brossez les dents depuis la gencive vers la dent par petits mouvements.

– Effectuez les faces externes, puis les faces internes puis sur les faces masticatoires en haut et en bas. N’oubliez pas d’aller jusqu’au fond.

– Quand il grandit, placez-vous derrière lui et laissez-le mettre sa main sur la vôtre pour se rendre compte de vos mouvements.

– Ne donnez plus de boisson autre que de l’eau ou d’aliment après le brossage des dents. Si votre enfant prend des granules d’homéopathie, donnez-lui avant le brossage.

– Avant ses 4 ans, continuez à prendre en main le brossage ou à vérifier ensuite même s’il se débrouille bien. Ensuite il pourra se brosser les dents seul.

L’interview du spécialiste :

Les terreurs nocturnes

Impressionnantes pour les parents qui y assistent, les terreurs nocturnes se traduisent par un enfant terrorisé et très agité durant la nuit.

Comment comprendre et gérer les terreurs nocturnes ? Nous faisons le point avec le Docteur Gildas Tréguier, pédiatre à Lorient.

A quoi sont dues les terreurs nocturnes ?
Docteur Gildas Tréguier : A partir de 9 mois, l’enfant doit faire face aux angoisses de séparation et cela peut entraîner des troubles du sommeil. A l’approche des 2 ans, il est à nouveau dans une période de grands changements et de prise d’autonomie. Accéder au monde en s’affirmant lui-même est source d’angoisses. Quand il fait deux pas en avant en devenant plus autonome, il fait souvent un pas en arrière et régresse.
La nuit, nous rêvons, cela nous permet de revivre et de classer ce que l’on a vécu le jour. Les émotions accumulées peuvent être très joyeuses mais aussi très stressantes et causer des rêves intenses et angoissants allant jusqu’aux terreurs nocturnes oú l’enfant crie et pleure parfois.

Comment agir face à une terreur nocturne ?
Docteur Gildas Tréguier : On consulte pour éliminer la possibilité d’une épilepsie, on ne donne pas de médicaments et ensuite, on ne s’inquiète pas : il s’agit d’un processus normal de maturation. Tout va se passer dans le processus d’accompagnement de l’enfant et dans la stratégie d’éducation mise en place. Les parents doivent être clairvoyants, avoir du recul et de la fermeté face à cet événement. Ils peuvent aller rassurer l’enfant dans le calme sans forcément le sortir du lit ou le prendre dans les bras. L’important est, s’il se réveille, de lui parler gentiment mais fermement en lui disant : « tout va bien, stop, dodo ». Si l’on prend l’enfant dans les bras, il peut se réveiller et ne pas se rendormir seul ou il peut vouloir dormir avec ses parents. Le risque est qu’il y trouve alors un bénéfice et recommence toutes les nuits.

Que faire alors si l’enfant ne se rendort pas ?
Docteur Gildas Tréguier : Il peut chercher son sommeil en pleurant, le parent peut alors venir tous les quarts d’heure le rassurer en lui répétant « tout va bien, stop, dodo » clairement et fermement jusqu’à ce qu’il finisse par s’endormir. C’est un moment pour poser les lois de la famille : ce qui se fait et ne se fait pas.

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