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Votre bébé a 20 mois

Mais qui est cet enfant qui papote et qui devient grand ?

C’est le vôtre et il a 20 mois.

Le point sur votre enfant !

Votre petit explorateur continue de progresser au niveau motricité et il s’essaye désormais à marcher à reculons, ce qui lui procure de nouvelles sensations et une nouvelle vision de son corps dans l’espace. Ses gestes sont plus sûrs, il renverse moins son verre et laisse moins s’échapper ses couverts à table. Il est tout à fait capable de classer ses jouets dans des rangements adéquats sans les mélanger.

Votre enfant est devenu une pipelette ! Il apprend plusieurs mots par jour et ne se lasse pas de les combiner même s’il ne les prononce pas bien. Il connaît bien son corps dont il sait nommer plusieurs parties. Il sait maintenant s’il est une fille ou un garçon et sait identifier les personnes de sexe masculin ou féminin dans son entourage.

Il aime toujours autant faire comme les grands et apprécie de partager les tâches ménagères avec vous. Il veut passer le balai, remuer dans le saladier quand vous faites un gâteau, il est féru d’apprentissage et de sensations.

Du côté des repas, votre enfant peut avoir un soudain dégoût pour certains aliments, notamment les légumes. Prenez votre mal en patience et continuez à lui en proposer régulièrement sous différentes formes.

Votre bébé n’en est plus tout à fait un et il est peut-être déjà prêt pour la propreté.

En revanche, les séparations peuvent être plus difficiles. Si vous devez vous absenter, expliquez à votre enfant dans quelles conditions et pour combien de temps. Plus il sait de choses, moins cela est angoissant pour lui.

 

Ce point mensuel concernant l’évolution des enfants proposé par Gifrer est un repère mais ne fait pas règle, chaque enfant  étant différent. De votre côté, n’hésitez pas à faire le point avec le médecin chargé du suivi de votre enfant.

Soigner une brûlure

Les brûlures, on les redoute et à raison. Il s’agit de l’un des accidents domestiques les plus courants.

Votre enfant vient de se brûler. Avant toute chose, évaluez la gravité de sa brûlure :
Cas 1 : la peau est rouge et douloureuse :
brûlure au premier degré.
Cas 2 : la douleur est intense et des cloques apparaissent :
brûlure au deuxième degré.
Cas 3 : la peau devient cartonnée, blanche, marron ou noire :
brûlure au troisième degré.

Dans les deux derniers cas, mettez la plaie sous l’eau froide et contactez le Samu immédiatement. Appelez également si la brûlure se situe sur le visage ou près des orifices et si elle est plus grande que la paume de la main de votre enfant.

S’il s’agit d’une brûlure au premier degré peu étendue :

– Passez la zone touchée sous le robinet d’eau froide – mais pas glacée – durant une dizaine de minutes.

– Appliquez ensuite une crème adaptée aux brûlures. Renouvelez l’application 3 à 4 fois par jour. Ces crèmes sont disponibles en pharmacie. Demandez conseil à votre pharmacien.

– Si votre enfant se plaint de sa brûlure, administrez-lui une dose de paracétamol adaptée à son poids.

– Si votre enfant a tendance à toucher sa brûlure, protégez-la pour éviter une surinfection.

La brûlure se guérit en une semaine, si ce n’est pas le cas, montrez-la à un médecin.

L’interview du spécialiste :

La propreté

Votre enfant est-il prêt pour la propreté ?

Faisons le point avec Olivia Paris, psychomotricienne.

Comment repérer si son enfant est mûr pour la propreté ?
Olivia Paris : La propreté intervient entre 2 et 3 ans. Il est important que certaines étapes soient franchies. Il y a tout d’abord la maturité physique, il faut que la marche soit consolidée, que l’enfant maîtrise ses sphincters qui contrôlent l’ouverture de la vessie et du rectum. Le fait qu’il monte un escalier debout et sans aide ou qu’il shoote dans un ballon sont des bons repères. Il y a ensuite la maturité psychique. Il joue par exemple à des jeux d’imitations comme faire le ménage ou la cuisine. Et le plus important, il faut qu’il ait envie d’être grand, qu’il soit disponible pour cela. L’envie de faire plaisir aux parents peut être un facteur favorisant également.

Comment organiser l’accompagnement vers la propreté ?
Olivia Paris : On commence par lui montrer le pot, lui expliquer comment il fonctionne et à quoi il sert pour qu’il se familiarise. En collectivité, l’enfant sera sûrement motivé par les plus grands qui utilisent le pot. A la maison, selon la pudeur familiale, on peut montrer à l’enfant que l’on va aux toilettes ou éveiller sa curiosité sur le sujet en lui expliquant ce que l’on fait aux toilettes. On l’autonomise également pour l’habillage et le déshabillage, ce qui lui offre plus d’autonomie pour aller sur le pot seul. On peut également l’éveiller à ses sensations en repérant ses cycles urinaires et en le valorisant en cas de couche sèche.

Comment gérer les couches ?
Olivia Paris : On peut passer aux couches culottes qui sont plus pratiques à enfiler. Certains enfants demandent d’enlever la couche, il faut accéder à leur demande. En cas d’accident, et il y en a toujours, on n’en fait pas un drame. Le mieux est de proposer souvent à l’enfant d’aller aux toilettes car il n’y pense pas forcément.

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