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Votre enfant a 22 mois

Il file vers ses 2 ans comme une fusée !

Le point sur votre enfant !

Votre petit cascadeur continue à escalader partout !
Si vous constatez qu’il réussit à sortir de son lit à barreaux tout seul, c’est le moment d’enlever les barreaux sur un côté si vous le pouvez ou de le passer en « lit de grand » car il risque
de se blesser.

Il existe des lits de taille intermédiaire dans lesquels il se sentira moins perdu que dans un grand lit classique. Faites de l’achat de ce lit un rendez-vous avec lui dont il est acteur. Laissez-le tester le lit et choisir ses draps par exemple pour l’impliquer dans ce changement.
Si votre enfant reste sagement dans son lit et a besoin de vous pour en sortir, il n’y a pas d’urgence.

Votre enfant apprécie de plus en plus les activités artistiques et manuelles comme le dessin, la peinture ou la pâte à modeler.
Faites en sorte qu’il puisse s’amuser et « patouiller » sans que cela vous perturbe. Mettez-lui des habits qu’il peut tacher et protégez l’environnement afin qu’il crée sans barrières.

Il répète après vous quand vous comptez et commence à reconnaître quelques couleurs. Il apprend progressivement la politesse si vous le stimulez dans ce sens : merci, s’il te plait, bonjour, au revoir, il sait quand employer ces formules à bon escient. Cependant faut-il qu’il le veuille ! S’il se montre de plus en plus poli dans sa sphère privée, il est vite intimidé devant des étrangers ou des gens qu’il connaît mais qui l’impressionnent. Il peut par exemple être très content de voir ses grands-parents mais refuser de leur dire bonjour.
S’il part quelques jours en vacances dans un environnement différent, vous vous rendez-compte qu’il progresse et apprend de nouvelles choses très rapidement.

Ce point mensuel concernant l’évolution des enfants proposé par Gifrer est un repère mais ne fait pas règle, chaque enfant  étant différent. De votre côté, n’hésitez pas à faire le point avec le médecin chargé du suivi de votre enfant.

Apprendre à bébé à se moucher seul

Votre bébé grandit et se montre de plus en plus autonome de jour  en jour. Il veut faire « tout seul », pourquoi ne pas lui proposer de se moucher seul ? Cela a plusieurs avantages. Tout d’abord, c’est moins invasif pour lui et moins désagréable que de se faire nettoyer le nez. De plus, s’il peut se moucher seul, il peut répondre seul à son besoin sans vous solliciter et peut le faire aussi souvent que nécessaire et cela évite l’encombrement.

– Installez votre enfant confortablement face à vous, assis sur la table à langer et montrez-lui vous-même comment souffler par le nez de manière répétée pour qu’il vous imite.

Expliquez-lui qu’il faut bien fermer la bouche pendant qu’il souffle par le nez.

– Donnez-lui un mouchoir et faites-le souffler à nouveau dans le mouchoir.

– Montrez-lui qu’en bouchant les narines l’une après l’autre, son mouchage est plus efficace.

Répétez chaque jour cette petite « leçon » jusqu’à ce que votre enfant maîtrise son mouchage.

– Apprenez-lui à utiliser un mouchoir en papier propre à chaque fois et à le jeter à la poubelle après utilisation et pour éviter les contagions.

– Si besoin en cas de gros rhume, demandez-lui son aide pour utiliser un spray nasal* en appuyant avec vous sur le pressoir.

*Le spray Lavage du nez Gifrer est un dispositif médical disponible en pharmacie. Ce dispositif médical est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE.

L’interview du spécialiste :

Le «terrible two» (crise des 2 ans)

Avec Olivia Paris, psychomotricienne

Mais que se passe-t-il ? Votre enfant qui était joyeux et facile à vivre a complètement changé d’attitude et se met à dire «non» à tout avec force. Il s’agit de ce que l’on appelle le «terrible two» ou la crise des deux ans sur laquelle Olivia Paris, psychomotricienne, nous en dit plus.

Qu’est-ce que ce « terrible two » ?
Olivia Paris : C’est la « crise d’ado » des enfants autour des 2 ans. C’est le moment où ils manifestent clairement leur opposition vis à vis des parents et des adultes. Ils gagnent en autonomie au niveau moteur et au niveau du langage mais ils ne sont pas complètement autonomes pour explorer et cela engrange de grandes frustrations et des passages à l’acte avec des crises et des hurlements. Ils peuvent aussi mordre ou taper pour s’exprimer, ce qui inquiète l’adulte. La durée de cette période est variable et en lien notamment avec la maturité du langage. Quand l’enfant arrive à mettre en mots ses émotions, il est moins angoissé par rapport à elles.

Comment réagir durant cette période ?
Olivia Paris : On essaye d’abord de parler et de comprendre l’origine de la crise quand elle est dans sa phase aigüe. Quand cela redescend, on réexplique à l’enfant les règles de vie, ce qui est acceptable, ou pas. Il faut être ferme, patient et ne pas céder pour ne pas rentrer dans le cercle vicieux de la surenchère. Si le parent est trop énervé ou ne supporte pas la crise, mieux vaut qu’il se mette à distance et qu’il passe le relais à l’autre parent ou à un membre de la famille pour dédramatiser.

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