Il oscille entre des périodes où il veut être un bébé et d’autres où il a envie de devenir grand très vite.
Votre enfant fête ses 2 ans !
Le point sur votre enfant !
2 ans, déjà ! C’est bien souvent le moment où l’on arrête de donner l’âge de son enfant en mois et où l’on compte en années.
Très à l’aise dans son corps, il commence à sauter et à descendre seul les escaliers.
Il a soif de connaissance et ne se lasse pas de vous poser des questions. « Pourquoi » est son mot préféré. Il peut vous poser la même question plusieurs fois d’affilée. Prenez patience et répondez-lui à chaque fois, il a besoin de la répétition pour s’approprier les concepts que vous lui expliquez. Essayez de lui expliquer de manière différente en illustrant vos propos d’exemple et en rappelant des situations qu’il a déjà vécu si cela peut étayer votre propos.
Ses repas peuvent être compliqués mais ne faites pas de la table un lieu de conflit. Soyez patiente et ne cédez pas à ses exigences.
Il a d’ailleurs de nombreuses exigences dans d’autres domaines et cela risque de continuer car il entre dans la période que l’on appelle le « terrible two » ou la première adolescence. Telle une grenade dégoupillée, votre enfant peut faire une crise de colère pour tout et pour rien. Pour un bout de pain tombé par terre, pour des chaussures qu’il ne veut pas enfiler, pour le bain qu’il ne veut pas prendre alors qu’il ne voudra plus en sortir 15 minutes plus tard.
Cette période est éprouvante pour l’entourage. Restez constante et maintenez vos règles, c’est ce qui permet à votre enfant de trouver des repères.
Lors de sa fête d’anniversaire, il prend complètement part aux festivités et se rend compte que cette petite fête est donnée en son honneur. Et cette année, il est capable de souffler seul ses deux bougies.
Ce point mensuel concernant l’évolution des enfants proposé par Gifrer est un repère mais ne fait pas règle, chaque enfant étant différent. De votre côté, n’hésitez pas à faire le point avec le médecin chargé du suivi de votre enfant.
Éviter et traiter les poux
A partir de 2 ans, votre enfant est plus susceptible d’attraper des poux, surtout s’il est gardé en collectivité ou s’il a des grands frères et sœurs.
Comment éviter les poux ?
Avant de guérir, mieux vaut essayer de prévenir en appliquant ces quelques conseils :
– Regardez régulièrement les cheveux de votre enfant en recherchant des lentes : les œufs des poux. La lente est un œuf blanc et transparent de 1mm de forme ovale. Le pou pond près de la racine des cheveux, et particulièrement sur la nuque ou derrière les oreilles.
– Attachez les cheveux des petites filles.
– Évitez l’échange de chapeaux, bonnets, barrettes et élastiques cheveux entre enfants.
Comment soigner les poux ?
Si malgré vos précautions, vous trouvez tout de même des lentes et des poux, effectuer un traitement en appliquant une lotion anti poux et lentes et débarrassez les cheveux des lentes en passant le peigne fin.
Gifrer propose une gamme d’anti-poux Shampoux avec un shampoing, une lotion et un baume traitants. Sans insecticide chimique, ils agissent mécaniquement en étouffant les poux et les lentes grâce aux propriétés de l’huile de coco. Vous retrouverez toutes les informations sur cette gamme sur le site Gifrer.
L’interview du spécialiste :
Que faire en cas de morsure de chien ?
Votre enfant a été mordu par un chien, il faut réagir vite face à cet accident chez l’enfant.
Quels sont les gestes essentiels à réaliser ? Comment agir, c’est ce que nous explique le Docteur Bénédicte Ringuier, pédiatre au CHU d’Angers.
Quel est le premier geste de soin à effectuer en cas de morsure ?
Docteur Bénédicte Ringuier : On passe tout de suite la plaie sous l’eau froide du robinet et durant plusieurs minutes. Le risque d’une morsure de chien est l’infection car la salive des chiens contient beaucoup de microbes. Donc, on lave abondamment à l’eau pour enlever le maximum de salive et on applique ensuite une solution iodée ou à base de chlorhexidine qui ne piquent pas et qui désinfectent.
Comment évaluer la gravité d’une morsure de chien ?
Docteur Bénédicte Ringuier : Tout d’abord, il y a sa localisation. Une morsure sur le visage peut avoir un mauvais pronostic en terme d’esthétique. Il faut également évaluer la profondeur et la régularité de la plaie. Si les bords sont très déchiquetés, cela rendra la suture plus compliquée. Dans tous les cas, lorsqu’il s’agit d’une plaie suite à une morsure, on consulte un médecin ou on se rend aux urgences très rapidement car la suture, si elle est nécessaire, doit être effectuée au maximum dans les 6 heures suivant l’accident.
Le chien mordeur influence-t-il la suite ?
Docteur Bénédicte Ringuier : Oui, si c’est le chien de la famille ou un chien connu, on apporte son carnet de vaccinations pour que le médecin qui accueille l’enfant sache oú il en est concernant sa vaccination contre la rage. Si c’est un chien connu mais non vacciné, il y a la possibilité de le mettre en observation après avis du vétérinaire. On ne pratiquera alors la vaccination anti-rabique à l’enfant mordu que si le chien se met à présenter des symptômes de rage.
Si c’est un chien errant ou inconnu, on fait d’office un vaccin antirabique à l’enfant mordu. Le traitement antibiotique n’est pas systématiquement prescrit après une morsure. S’il ne l’est pas, il conviendra de surveiller l’apparition de signes d’infection (gonflement, rougeur, douleur intense) qui doivent faire reconsulter un médecin.
Comment prévenir les morsures ?
Docteur Bénédicte Ringuier : Pour éviter les morsures, qui ont le plus souvent lieu à la maison avec le chien de la famille, on apprend aux enfants à agir de manière mesurée face au chien et à le respecter, notamment lorsqu’il mange, en évitant de lui tirer la queue, les oreilles, en lui laissant toujours la possibilité de s’en aller sans lui bloquer la sortie et en le laissant avoir son propre espace de vie.