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5 astuces surprenantes utilisées dans le monde pour apprendre la propreté à bébé

C’est l’une des phases les plus importantes de l’éducation de votre enfant : l’apprentissage de la propreté. Même si chaque bambin se développe à son rythme, celle-ci commence généralement à partir de 24 mois. On peut avancer qu’il est prêt à faire une croix sur les couches lorsqu’il sait reconnaître une envie de faire pipi ou caca et vous le fait comprendre, ou qu’il peut contrôler ses sphincters.

Bien sûr, chaque parent a sa méthode pour enseigner à leur petite frimousse comment aller sur le pot. Pour vous aider, vous pouvez vous inspirer de ces cinq astuces étonnantes issues de différentes cultures.

En Chine

Dans les provinces rurales, les parents encouragent les bébés à uriner dès qu’ils savent marcher. Ils les tiennent au-dessus des toilettes ou d’un récipient, puis émettent un sifflement semblable à de l’eau qui coule. Les enfants finissent par comprendre et à se mettre à la tâche. Ils sont ensuite félicités puis récompensés par des câlins. À la longue, ils arrivent même à faire pipi sur commande. En outre, les petits garçons portent des pantalons fendus ou « kaidangku » pour ne pas avoir à les baisser ou à les souiller en cas d’envie pressante.

Chez les Inuits (ou Esquimaux)

Chez ce peuple habitué au grand froid, les mamans utilisent un porte-bébé appelé « amauti » pour garder leurs enfants bien au chaud. Il s’agit d’une sorte de parka en peau de phoque, munie d’une capuche dans lequel ils peuvent se blottir et… faire leurs besoins. L’amauti dispose en effet d’une partie recouverte d’herbe à cet effet. De plus, les parents Inuits ont coutume de faire suivre une routine de visites au pot à leurs bout’chous : au réveil, avant et après les repas et à l’heure du coucher.

En Israël

Les tout-petits apprennent la propreté ensemble à la crèche. On aligne les pots devant eux, et ils finissent par tous venir s’y asseoir. Cette méthode fonctionne, car elle se déroule dans une atmosphère ludique. Les enfants peuvent s’encourager et se féliciter mutuellement. Ils ont d’autant plus envie de faire des efforts qu’ils s’inspirent de leurs camarades – et puis, il faut l’avouer, ils sont assez grands pour comprendre que tous leurs petits succès sont récompensés.

En Namibie

Dans les villages les plus reculés, difficile d’avoir accès à des pots ou à des produits de change (liniments, lingettes, carrés coton bio, couches lavables, etc.). Les mamans utilisent alors les “moyens du bord” pour apprendre à leurs enfants à faire leurs besoins dès leur plus jeune âge. Lorsqu’elles devinent qu’ils s’apprêtent à faire pipi ou caca, elles les emmènent à l’écart. Puis, elles les placent au-dessus de leurs genoux et les soutiennent pendant toute la durée de la miction ou des selles. Elles utilisent ensuite des feuilles de maïs, voire leurs mains en guise de lingettes.

En Allemagne

Pour la petite histoire, les enfants de l’Allemagne de l’Est apprenaient à aller sur leur pot tous ensemble durant la guerre froide. Les écoles publiques étaient munies d’une longue plateforme percée de trous au-dessus desquels ils devaient tous s’accroupir et se lever en même temps. De nos jours, les petits Allemands sont éduqués à la propreté avant leurs trois ans – âge à laquelle ils peuvent entrer à l’école maternelle. Les parents privilégient les couches en tissu plutôt que la version jetable, car cela permet aux tout-petits d’identifier l’inconfort dû à l’humidité et de signaler qu’il faut les changer. On utilise aussi des chaises percées pour les aider à faire leurs besoins de manière autonome et confortable.

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