Parfois, la naissance de bébé nécessite un déclenchement, c’est à dire un petit coup de pouce lors du sprint final. En quoi cela consiste-t-il exactement et pourquoi est-ce parfois nécessaire ?
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Accouchement : tout savoir sur le déclenchement
Le déclenchement comprend différentes méthodes qui ont pour but de démarrer le travail en vue de l’accouchement avant qu’il ne se mette en route spontanément. Par exemple, on déclenche s’il y a une pathologie chez la maman avec un danger pour elle ou le bébé.
On déclenche aussi l’accouchement si le terme est dépassé. Suivant la maternité où vous êtes suivie, le dépassement peut aller de 2 à 6 jours. Le déclenchement n’est pas un acte anodin et ne peut être mis en place pour simple convenance.
Avant de déclencher, on réalise un monitoring pour vérifier si le bébé va bien. La sage-femme ou le médecin effectue un examen du col de l’utérus pour voir s’il a besoin de maturation. Si oui, on applique un gel, un tampon ou des comprimés dans le vagin ou le col de l’utérus. Si le col est favorable au déclenchement ou après la maturation, on pose la péridurale, on met une perfusion. Cette perfusion diffuse de l’ocytocine, l’hormone qui déclenche les contractions. On peut aussi percer la poche des eaux dès que possible.
À noter que les contractions peuvent être plus intenses que lors d’un accouchement nondéclenché, voilà pourquoi on pose le plus rapidement possible la péridurale. Une fois un déclenchement lancé, on ne revient pas en arrière, le bébé naîtra dans la foulée par voie basse ou éventuellement par césarienne car le déclenchement induit un risque accru de césarienne.
Pour un premier enfant, un déclenchement peut durer jusqu’à 48 heures mais la plupart du temps, cela dure moins de 24 heures.