Avez-vous un conseil pour ne pas perdre les listes que l’on écrit au fur et à mesure ?
L’idée du livre « 50 listes pour mamans débordées » m’est venue parce que j’avais l’impression de toujours réécrire les mêmes listes, dans un calepin (mais lequel ?), sur une feuille volante (mais où est-elle passée ?). Après la sortie du livre, plusieurs lectrices m’ont dit qu’elles auraient adoré l’écrire car elles créaient leurs propres listes sous excel. Respect !
Est-ce un excès de confiance de ne pas faire de liste et d’essayer de tout garder en mémoire ?
Faire une liste mentale, c’est déjà faire une liste ! D’ailleurs, lorsqu’on oublie notre liste de courses (une fois sur deux !), on se rend compte très vite qu’on a tout en tête et que l’on peut très bien se passer de pense-bête, comme si notre cerveau avait enregistré l’information.
Votre livre a été écrit en 2012, bien avant que l’on ne parle du concept de charge mentale, mais si les mamans ont besoin de listes, c’est bien à cause d’elle ?
Quand le livre est sorti, on m’a reproché de l’avoir appelé « 50 listes pour mamans débordées » et non « 50 listes pour parents débordés ». S’il sortait maintenant, une préface sur la charge mentale suffirait à expliquer ce choix clivant. Même si dans certains foyers, l’homme est en charge du quotidien avec les enfants et des courses, en plus de son travail, c’est encore trop souvent la femme qui s’occupe de la gestion de toute la maisonnée. J’espère que dans quelques années cela ne sera plus le cas, et qu’il semblera évident de déféminiser le titre du livre.
Quelle est la liste qui vous est le plus utile au quotidien avec deux enfants ?
La liste de nos rêves. Parce qu’il ne faut pas oublier de rêver, surtout quand le quotidien nous semble pesant.
« 50 listes pour mamans débordées » d’Isabelle Cantarero chez Leduc www.monblogdemaman.com