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Les douleurs pelviennes pendant la grossesse : causes et traitements

La grossesse est une expérience unique et gratifiante. Elle s’accompagne toutefois de grands bouleversements émotionnels et physiques – notamment l’apparition de douleurs pelviennes. La douleur de la ceinture pelvienne (DCP) est un phénomène courant, puisqu’elle touche une future maman sur cinq. La reconnaître et la gérer efficacement sont essentiels pour appréhender sereinement cette aventure humaine.

Qu’est-ce que la douleur de la ceinture pelvienne (DCP) ? 

La ceinture pelvienne est un ensemble osseux en forme d’anneau qui relie le tronc (poitrine, abdomen, bassin, dos) aux membres inférieurs. 

La DCP se traduit généralement par une douleur légère ou sévère au niveau de l’avant et/ou de l’arrière du bassin, des hanches, de l’aine, du périnée et des cuisses. Elle peut aussi s’accompagner d’autres symptômes comme des crampes et des cliquetis dans les articulations. 

Elle est surtout perceptible pendant la marche, lorsque vous changez de position dans le lit, ainsi qu’en montant ou en descendant des escaliers.

Les causes des douleurs pelviennes pendant la grossesse

La DCP est principalement causée par l’augmentation de la pression sur les muscles et les articulations du bassin.  Cette pression est liée à la prise de poids et à la croissance du fœtus qui compriment les tissus et les nerfs de la région pelvienne. De plus, à mesure qu’il grandit, les ligaments ronds qui soutiennent l’utérus s’étirent afin de s’adapter à sa taille – ce qui provoque une douleur sourde ou aiguë de chaque côté du bas-ventre. 

Cet inconfort est aussi favorisé par les changements hormonaux, notamment un pic de la relaxine au cours du deuxième trimestre. Cette hormone permet de détendre les ligaments pelviens afin de faciliter le passage du bébé lors de l’accouchement. Cependant, cette laxité ligamentaire rend les articulations instables et douloureuses. Elle touche particulièrement la symphyse pubienne – on parle alors de dysfonctionnement de la symphyse pubienne (DSP). 

De plus, les contractions de Braxton Hicks peuvent également contribuer à cette gêne. Ces contractions utérines, d’une durée d’environ 30 secondes, se produisent de manière sporadique pendant la grossesse. Surnommées le « faux travail », elles préparent le corps à l’accouchement. Bien qu’elles soient généralement indolores, elles sont susceptibles d’engendrer une gêne semblable à des crampes menstruelles dans la région pelvienne.

La DCP : quelles solutions ? 

En cas de douleurs pelviennes pendant la grossesse, voici quelques gestes à adopter pour les atténuer.

Évitez les mouvements ou les activités quotidiennes qui accentuent la douleur, notamment celles qui impliquent une tension au niveau de la hanche comme porter une charge lourde, monter les escaliers, ou entrer et sortir d’une voiture. 

Vous pouvez également utiliser une ceinture de grossesse qui permet d’améliorer la posture, ainsi que de soutenir le bas du dos et le poids du ventre. 

La chaleur est recommandée pour soulager les spasmes et détendre les muscles contractés. N’hésitez pas à prendre un bain ou une douche tiède, à utiliser un coussin chauffant, ou à appliquer une compresse ou une bouillotte chaude sur le bas du dos et les hanches (mais jamais directement sur le ventre). 

Les postures sur une seule jambe sont déconseillées. En effet, le poids du corps s’appuie davantage sur une jambe que l’autre, ce qui a pour effet d’aggraver la douleur. De préférence, mettez-vous en position assise lorsque vous vous habillez ou vous déshabillez.

Enfin, prenez l’habitude de faire des étirements doux comme la pose des jambes sur le mur. Cet exercice aide à réaligner le bassin, et donc à réduire la douleur. Accompagnez-les d’exercices de respiration profonde qui contribuent à détendre le système nerveux. 

La DCP est donc tout à fait gérable par vous-même, grâce à des techniques favorisant le bien-être et la relaxation. Toutefois, vous pouvez toujours demander à votre médecin de vous prescrire des analgésiques. Il est également indispensable de le consulter si les douleurs s’accompagnent d’autres symptômes tels que de la fièvre, des vertiges, un saignement vaginal, de violents maux de tête ou un gonflement du visage, des mains et des pieds.

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