Vous pensiez avoir réalisé le plus dur en mettant au monde votre bout’chou ? Si son arrivée est une source de bonheur infini, elle annonce aussi le début d’une période pleine de défis : le post-partum. La grossesse et l’accouchement ont mis votre corps à rude épreuve, et il doit maintenant retrouver sa forme. De ce fait, ne vous inquiétez pas si vous ressentez des symptômes comme la constipation. Il faut du temps aux organes – dont les intestins – pour se remettre et retrouver leur place initiale.
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Qu’est-ce que la régression du sommeil chez bébé (et comment réagir ?)

Un phénomène gênant, mais naturel
La régression du sommeil désigne une période pendant laquelle votre petit ange, qui était pourtant un “gros dormeur”, a soudainement le sommeil perturbé. Elle se manifeste par une agitation accrue, des pleurs à des heures inhabituelles, des siestes écourtées, des réveils nocturnes fréquents et des difficultés d’endormissement.
Même si ce changement dans ses habitudes peut laisser perplexe, sachez qu’il est lié à son développement. En fait, la régression du sommeil ne signifie pas un retour en arrière comme le terme le laisse présager. Elle est plutôt un bon signe. Elle signifie en effet que votre enfant est en train d’acquérir de nouvelles compétences.


Les causes de la régression du sommeil
La régression du sommeil survient à chaque étape charnière du développement psychomoteur et cognitif de votre enfant. Elle apparaît généralement pendant ses poussées de croissance, notamment autour de quatre mois.
Au cours de cette période, il prend conscience des sensations de son corps, ainsi que du monde qui l’entoure. Il est capable de saisir les objets et de les porter à sa bouche, ainsi que de se retourner tout seul comme un grand. Avec ces progrès, il est donc normal qu’il soit distrait et ait moins envie de faire dodo.
De plus, les pics de croissance donnent souvent faim. Votre nourrisson aura tendance à réclamer fréquemment à manger – ce qui se traduit par des pleurs et de l’agitation la nuit.
Les astuces pour aider bébé à bien dormir
Vous pouvez passer des nuits plus calmes en mettant en place ces bonnes pratiques :
Misez sur les petits rituels. Par exemple, continuez à coucher votre bout’chou tous les jours à la même heure. Vous pouvez lui lire une histoire ou lui chanter une berceuse afin de l’aider à se détendre et à s’endormir. Cela lui permettra également d’associer la nuit au sommeil.
C’est bien connu, les bébés trop fatigués ont plus de difficultés à dormir, ou ont tendance à se réveiller plus souvent la nuit. Ils produisent en effet plus de cortisol, qui est l’hormone du stress… et aussi de l’éveil. Guettez les signes d’épuisement comme bâiller, se frotter les yeux, pleurer, se tirer les oreilles ou détourner le regard afin de le mettre au lit immédiatement.
En outre, assurez-vous que votre nourrisson mange suffisamment pendant la journée. Cela permet d’éviter que la faim le réveille. N’oubliez pas que les poussées de croissance augmentent son appétit.
Enfin, respirez un bon coup pour vous aider à rester calme. Certes, les nuits hachées sont éprouvantes, mais dites-vous que la situation est éphémère. Elle s’apaisera d’elle-même au bout de quelques jours – ou tout au plus 4 à 6 semaines. Si vous vous sentez dépassée, ne souffrez pas en silence. N’hésitez pas à demander l’aide de votre partenaire ou d’un proche.
La régression du sommeil ne peut donc être évitée, car elle fait partie à part entière du développement de votre enfant. Notez qu’elle est susceptible de réapparaître vers ses 8 mois avec l’angoisse de séparation et ses 12 mois, lorsqu’il commence à se tenir debout et fait ses premiers pas. Même si elle ne manque pas d’inconvénients, elle reste toutefois un précieux indicateur de ses progrès. En outre, elle n’est que temporaire, et il est possible de la surmonter avec les bons réflexes.
